MERCI MERCI MERCI, Pat
!
67 en plus...
Et non : je ne me suis pas enflammé. Au départ, j'étais pour coller un 97, et je me suis raisonné pour redescendre à 96. Quel fondu ! Quel équilibre ! On sent que c'est du vieux, que c'est du bon, mais sans le côté un peu "vieux blend" poussiéreux que l'on trouve dans certains malts qui ont passé trop de temps en flacon.
Pour les deux Caol Ila, c'est très rigolo : Je les ai vraiment goûté à longue distance l'un de l'autre ; le premier, celui de Gérard, dans la fraîcheur des Vosges, en parallèle avec l'Ardmore de Caribou. Face à la sophistication élégante du Caol Ila, l'Ardmore semblait un peu rêche en bouche, même si son nez était très joli. Le deuxième, celui d'Alain, je l'ai goûté il y'a quelques jours à peine. Le nez m'a tout de suite séduit. Et puis en prenant mes notes, je me suis senti très gêné aux entournures : J'avais l'impression de paraphraser mes propres notes du sample 6, prises 4 mois plus tôt. Bergamote à gogo (110% d'accord avec Dagde), verveine, infusion saveur du soir... Moi, ça m'envoie en territoires Port Ellen réduit. Ou vers les tous meilleurs Caol Ila, mais c'est plus rare. Alors malgré mes efforts pour différencier un peu mes notes, bin elles se ressemblent quand même pas mal. Et puis là, en face to face, je suis infichu de dire si je préfère l'un plutôt que l'autre. Ne pensez-vous pas qu'il puisse tout simplement s'agir du même whisky avec une législation différente ? Bouteille française pour Alain, sans mention de colorant car non obligatoire, me semble-t-il, et bouteille Luxembourgeoise ou Allemande ou Néerlandaise pour Gérard, avec mention de colorant obligatoire...
Je suis très content d'avoir pu goûter au Strath 8yo de Jeep, même si ses arômes rooty ne sont pas ceux que je préfère. Mais ce n'est pas une bouteille qu'on a l'occasion de croiser tous les jours (et encore moins à 57% !), alors merci, Jeep !
Le Ledaig n'est pas un monstre de complexité, mais apporte un plaisir gras, riche, et tourbé vraiment efficace.
Le Bunnah est fringant et sexy au nez. Mais quelle amertume en deuxième partie de bouche ! Cela dit, j'y ai été plus sensible que la majorité.
Le Littlemill ne m'avait pas transporté au Witch (83), il ne m'a pas plus convaincu ici (83). Pas de faute, mais un peu stéréotypé (pomme, vanille, croustade... et une pointe exotique bienvenue).
Le Clynelish, j'ai bien aimé. C'est un malt assez séduisant et moderne. Un bon compagnon. Mais pas au point de suivre Ruben sur son 90 !