Je dois admettre que je suis un peu resté coincé fin 70's début 80's, avec l'émergence de la new-wave et du pop-(pas toujours)rock :
Les premiers noms qui me viennent en tête : XTC, Buzzcocks, Stranglers, Wire, Oingo Boingo (et son fabuleux leader, Danny Elfman, auteur de toutes les BO ou presques des films de Tim Burton, et notamment du déchirant Edouard aux mains d'argent et de l'ultra Kurt Weilien Etrange Noël de Monsieur Jack), Squeeze, les excellents hollandais de The Nits (jusqu'aux trois ou quatre derniers albums, assez rasoirs) et de Supersister, les B52's (3 chansons phénoménales par disque, le reste à jeter), les rigolos DEVO, les tordus Residents, les trop méconnus Père Ubu et le un poil surestimé Franck Black / Pixies, les très bons They Might Be Giants...
Actuellement, je redécouvre la tension et l'émotion qui se dégagent de groupes tels que The Sound ("Winning" vaut toutes les chansons pondues par Joy Division ; et 2 destins tragiques, la corde pour Ian Curtis, les roues du métro pour Adrian Borland... :
http://www.youtube.com/watch?v=DYsJIphVVwA) ou The Chameleons ("In Shreds" :
http://www.youtube.com/watch?v=UJcy7edd ... re=related, "Tears", l'une des plus belles chansons écrite à cette période :
http://www.youtube.com/watch?v=3OMGzaMb ... re=related).
Plus "léger" : Lene Lovich, Siouxsie & the Banshees, Cocteau Twins, Flock of Seagulls, Thomson Twins.
Les Australiens de Frente (pas durés longtemps, ceux-là...)
J'ai aussi eu ma période Mike Oldfield, autour du bac (1984/1985)
Et aussi ma période YMO / Ryuichi Sakamoto, jusqu'à ce qu'il se lance dans une world music insipide sur 90% de la surface du CD.
Et puis un petit coup de Bossa qui vous murmure dans les oreilles (Astrud Gilberto, Antonio Carlos Jobim)
Et la relecture à la fois joyeuse et mélancolique du répertoire Klezmer de David Krakauer.
Côté Français, un Eiffel en forme, ça déménage bien. Et puis, foutez-vous de moi, quelques chansons d'Olivia Ruiz ("Les vieux amoureux", ça touche forcément).
Et puis les 3 ou 4 premiers albums de Kate Bush.
Et puis Cat Stevens, jusqu'en 1975.
Et puis Anne Sylvestre, aussi bien pour son répertoire pour grands que pour petits.
Ca finit par faire pas mal de choses, non ?
En revanche, je reste totalement hermétique à la House, la trans, le métal, le hard, le rock FM, les mecs à cheveux longs et gainés soit dans des filets de pêche soit dans des pantalons en plastique... De Motörhead à Saxon, de Metallica à Lynird Skinird, rien de tout ça n'a jamais suscité la moindre émotion en moi.