Whisky et distilleries: Forum

Pas sur qu'il soit dilué, vu que tous les embouteillages de la gamme sont bruts de fut. S'il était dilué, pourquoi 40.1% et pas 40% ? ^^

Pour faire comme si, justement...

Jean-Michel a écrit :Pour faire comme si, justement...

Sont forts chez Ardbeg, sont forts...

C'est pas Ardbeg qui l'a dilué, c'est MoM je pense.

Jean-Michel : C'est moche.

Dekyriel a écrit :Pas sur qu'il soit dilué, vu que tous les embouteillages de la gamme sont bruts de fut. S'il était dilué, pourquoi 40.1% et pas 40% ? ^^

C'est également mon hypothèse. J'ai par exemple acquis il y a quelques mois un Bunnah de Liquid Sun qui ne titre que 44.2% alors qu'il n'est agé que de 23 ans. Hors, il ne me semble pas que Liquid Sun dilue ses whiskys.

Jean-Michel a écrit :Pour faire comme si, justement...

Et pourquoi seulement celui-là et pas d'autres de la gamme ? De plus, viser volontairement 40.1% me semble dangereux, car très près de la limite des 40%, et je ne suis pas sur que l'exercice de la dilution soit si précis que ça.
Il arrive parfois qu'il se passe des choses étranges dans certains fûts.
De plus, si on regarde l'ensemble de cette nouvelle gamme "darkest", beaucoup des whiskys ont des titres alcooliques plutôt bas eu égard à leurs âges. Certes, l'Ardbeg est un cas extrême, mais il n'est pas impossible que ce soit le finishing de cette gamme qui soit gourmand en part des anges. Et si on lit le (court) desriptif de l'Ardbeg, il est précisé qu'il a subi sont finishing dans un type de fut différent du reste de la gamme.

Dekyriel a écrit :C'est pas Ardbeg qui l'a dilué, c'est MoM je pense.

Oui, c'est l'embouteilleur qui décide s'il dilue, et à quel taux.

D'après ce que je sais, les liquid sun (alias whisky agency) dilue quasiment tous les embouteillages.
D'ailleurs, je ne me souvient pas avoir vu cask strenght indiqué sur leurs embouteillages.

mars a écrit :D'après ce que je sais, les liquid sun (alias whisky agency) dilue quasiment tous les embouteillages.
D'ailleurs, je ne me souvient pas avoir vu cask strenght indiqué sur leurs embouteillages.

Ce n'est parce que ce n'est pas spécifié sur l'étiquette que n'est pas le cas. Et je continue de croire qu'une dilution au dixième de degré me semble pour le moins hasardeux.

Mathieutaz13 a écrit :

elskling a écrit :

brourladi a écrit :Reçu aujourd'hui : Chichibu On The Way

Personne n'a gouté ??

J'ai donc retesté le "on the way" hier soir.

Nez:
Superbe. Très fruité sur le coing j'ai trouvé mais aussi un peu de pomme et poire.
Puis quelque chose de patissier (crème ?) vient se greffer dessus, avec en sous-jacent quelque chose de type gaufre/crêpe.
Quelque chose aussi de frais et de vivifiant, mais que je n'arrive pas à identifier, plutôt du côté herbacé.
Et puis le caramel arrive tout doucement, et aussi une odeur de confiserie qui me fait penser à une sucette lait-chocolat ou quelque chose comme ça.

Bouche:
Ouah, la claque : rien à voir avec le nez.
Au contraire c'est chaud, bouillant, épicé.
J'avoue être incapable de distinguer le moindre arôme dedans, peut-être la faute aux allergies (pas mal de mistral ces derniers temps et au mois de mai en Provence, ça ne pardonne pas).
Un peu de boisé peut-être, mais vraiment très épicé.
Assez étonnement, pour une raison que je m'explique pas, même si elle n'a rien à voir avec le nez, la bouche ne choque pas et globalement je me régale.

Finale:
Je l'ai trouvée très longue, toujours bien épicée avec une légère amertume de type cafe au lait/chicorée, ce qui rejoint probablement le côté "sucette lait-chocolat" que j'ai ressenti pour le nez.

Enfin voilà : je suis loin d'avoir beaucoup de références, mais je me suis sacrément régalé avec ce Chichibu. (Mais je reste incapable de lui attribuer une note, je n'ai pas assez d'expérience pour ça et n'ai aucune idée de comment je pourrai m'y prendre de toute façon).

Bref, tous simplement excellent (à mes modestes papilles de débutant je précise).
Je serai bien curieux d'avoir vos avis plus aguerris lorsque vous le goûterez.

A+,
Stève

Et pour finir la semaine en beauté, Inchmurrin GMP 1973 37 ans #3380, réservé pour mon anniversaire cet été.
Achats clos pour le mois.

brourladi a écrit :Et pour finir la semaine en beauté, Inchmurrin GMP 1973 37 ans #3380, réservé pour mon anniversaire cet été.
Achats clos pour le mois.

Il n'était donc pas parti !!!

Je pense qu'une est parti car hier au tél un vendeur m'a annoncé qu'ils en avaient plusieurs et aujourd'hui on me dit que c'est la dernière. Peu importe, je l'ai eue. [SMILING FACE WITH OPEN MOUTH]

canis lupus a écrit :

mars a écrit :D'après ce que je sais, les liquid sun (alias whisky agency) dilue quasiment tous les embouteillages.
D'ailleurs, je ne me souvient pas avoir vu cask strenght indiqué sur leurs embouteillages.

Ce n'est parce que ce n'est pas spécifié sur l'étiquette que n'est pas le cas. Et je continue de croire qu'une dilution au dixième de degré me semble pour le moins hasardeux.

J'en sais rien s'il est réduit ou pas.
Ce que je sais, en revanche, c'est que TWA joue assez librement avec les réductions. Ca leur est même arrivé de sortir une même expression en CS et en réduit (cf ce très joli Glengoyne 72).

Canis a écrit :De plus, viser volontairement 40.1% me semble dangereux, car très près de la limite des 40%, et je ne suis pas sur que l'exercice de la dilution soit si précis que ça.

Il va falloir trouver mieux comme argument : Si réduire à 40.1% te semble improbable car "trop dangereux, car très près de la limite des 40%", que penser du risque pris par l'immense majorité des embouteillages clairement réduits et et qui affichent fièrement... 40% ? Ouh la la la la ! Quel risque phénoménal !
Je ne sais pas si la dilution est un exercice précis ou s'il existe une certaine tolérance dans le métier, mais le fait est que la limite réglementaire des 40% ne semble pas trop effrayer ces gens-là...

Après, on a vu Duncan Taylor rebooster quelques fûts passés sous les 40% avec des fûts ayant mieux résisté aux outrages du temps, et commercialiser ainsi de vieux distillats à 40 degrés et des cacahuètes. Mais dans le cas d'espèce, je n'y crois pas des masses.

Le degré alcoolique ne me dérange pas trop si le whisky est bon, s'il ne l'est pas, quelque soit son degré, ca ne change pas grand chose.

Il est vrai qu'un whisky CS trop puissant peut etre amélioré avec de l'eau mais certains 40% peuvent aussi l'être. Si le whisky est bon, son titre est un accessoire comme un autre.

Jean-Michel a écrit :

canis lupus a écrit :

mars a écrit :D'après ce que je sais, les liquid sun (alias whisky agency) dilue quasiment tous les embouteillages.
D'ailleurs, je ne me souvient pas avoir vu cask strenght indiqué sur leurs embouteillages.

Ce n'est parce que ce n'est pas spécifié sur l'étiquette que n'est pas le cas. Et je continue de croire qu'une dilution au dixième de degré me semble pour le moins hasardeux.

J'en sais rien s'il est réduit ou pas.
Ce que je sais, en revanche, c'est que TWA joue assez librement avec les réductions. Ca leur est même arrivé de sortir une même expression en CS et en réduit (cf ce très joli Glengoyne 72).

Ah, ok, déjà, je ne savais pas que Liquid Sun = TWA. 'fin, j'avais un doute, mais je n'en étais pas sur (va falloir que je remette ma liste à jour, du coup). Et donc ok si tu es sur qu'ils diluent.

Canis a écrit :De plus, viser volontairement 40.1% me semble dangereux, car très près de la limite des 40%, et je ne suis pas sur que l'exercice de la dilution soit si précis que ça.

Il va falloir trouver mieux comme argument : Si réduire à 40.1% te semble improbable car "trop dangereux, car très près de la limite des 40%", que penser du risque pris par l'immense majorité des embouteillages clairement réduits et et qui affichent fièrement... 40% ? Ouh la la la la ! Quel risque phénoménal ![/quote]
Non, il faut savoir dépasser les simples chiffres et voir ce qui est annoncé avec. 40% n'est pas 40.00%. Le degré de décimal que tu annonces implique la finesse de la mesure et implique également l'incertitude que tu te permets autour du chiffre que tu annonces.
N'as tu jamais remarqué que (certes surtout pour les OB mais pas que), les whiskys dilués sont presques toujours annoncés avec des chiffres ronds de dégrés d'alcool ?
Amha, quand tu annonces 40%, c'est un mini absolu que tu garantis (et pour cause) mais qui viendra te chercher des poux dans la tête si en réalité, ce qui est dans les bouteilles titres 40.1, 40.5, voit même 40.9% ? Après tout, tu n'as jamais rien dit de la décimal sur l'étiquetage.
Par contre, quand tu commences à annoncer 40.1%, là ce n'est pas pareil, tu "t'engages" sur cette décimale. On est sur que ça fait au moins 40%, mais est-ce qu'on peut trouver 40.9%, ou même 40.5% ? J'en doute.
N'oublions pas qu'il y toute une réglementation, mais aussi une législation et une fiscalisation autour du degré d'alcool officiel annoncé.

Dekyriel a écrit :Le degré alcoolique ne me dérange pas trop si le whisky est bon, s'il ne l'est pas, quelque soit son degré, ca ne change pas grand chose.

Il est vrai qu'un whisky CS trop puissant peut etre amélioré avec de l'eau mais certains 40% peuvent aussi l'être. Si le whisky est bon, son titre est un accessoire comme un autre.

Alors, oui mais non.
Je suis d'accord avec toi sur le principe que, si c'est bon, si ça te plais, à la limite, peu importe comment c'est obtenu (encore que, ça peut permettre de jauger le taux de fdg).

Mais selon mon expérience, un même degré atteint par la part des anges (donc en douceur, avec le temps) ou par dilution (qui peut être brutale, mal dosée, et casser le whisky). Lorsqu'un whisky (ou tout autre eau de vie) atteint un degré d'alcool très bas de façon naturelle, il est rare d'avoir une impression de flotte en bouche. Avec la dilution par contre, tous ici avons croisé des whiskys dont les reins avaient été brisés.