y a-t-il une corrélation entre titre en alcool et qualité ?
Publié : 22 août 2015, 09:53
Quand on discute avec des amateurs de whisky, chacun a son opinion sur les titres en alcool qu’il préfère. J’entends le plus souvent que 46% est le nombre d’or. D’autres affirment que plus le titre est élevé, plus le whisky est bon. J’avais ma propre réponse à cette question mais j’ai voulu testé cette impression au travers de l’analyse de ma base de données. (596 whiskies dégustés à ce moment-là)
J’ai regroupé les whiskies en catégories : les plus répandues, 40°, 43° et 46° auxquelles j’ai rajouté les valeurs intermédiaires : entre 40° et 43°, entre 43° et 46°.
J’ai rajouté : entre 46° et 50°, 50° étant pour moi une valeur au-dessus de laquelle l’alcool prend logiquement l’ascendant sur le reste. Et puis bien sûr : supérieur à 50° qui rassemble une écrasante majorité de « bruts de fûts » ou « cask strength ».
Gardez à l’esprit que les résultats suivants ne se base que sur ma notation personnelle, « à l’enthousiasme » : ♡ ou ♡♡ = en dessous de la moyenne, ♡♡♡ = dans la moyenne, ♡♡♡♡ ou ♡♡♡♡♡ = au-dessus de la moyenne
40° :
7♡
26♡♡
71♡♡♡
34♡♡♡♡
3♡♡♡♡♡
23.4% en dessous de la moyenne
50.4% dans la moyenne
26.2% au-dessus de la moyenne
Entre 40° et 43° :
1♡
4♡♡
11♡♡♡
7♡♡♡♡
2♡♡♡♡♡
20% en dessous de la moyenne
44% dans la moyenne
36% au-dessus de la moyenne
43° :
3♡
13♡♡
59♡♡♡
24♡♡♡♡
2♡♡♡♡♡
15,8% en dessous de la moyenne
58,4% dans la moyenne
25,7% au-dessus de la moyenne
Entre 43° et 46° :
0♡
4♡♡
20♡♡♡
10♡♡♡♡
3♡♡♡♡♡
10,8% en dessous de la moyenne
54,1% dans la moyenne
35,1% au-dessus de la moyenne
46° :
0♡
22♡♡
53♡♡♡
34♡♡♡♡
8♡♡♡♡♡
18,8% en dessous de la moyenne
45,3% dans la moyenne
35,9% au-dessus de la moyenne
Entre 46° et 50° :
0♡
8♡♡
18♡♡♡
20♡♡♡♡
8♡♡♡♡♡
14,8% en dessous de la moyenne
33,3% dans la moyenne
51,9% au-dessus de la moyenne
Au-dessus de 50° :
2♡
10♡♡
56♡♡♡
53♡♡♡♡
0♡♡♡♡♡
9,9% en dessous de la moyenne
46,3% dans la moyenne
43,8% au-dessus de la moyenne
Plusieurs points se dégagent dans l’analyse de ces résultats :
- J’ai eu plus de déceptions à 46% qu’à 43%. J’avais en effet remarqué que 46% était une étape où se distinguent (selon moi) les « bons » des « mauvais » distillateurs, avec une gestion plus ou moins bonne de l’intégration de l’alcool. (Je pense immédiatement à quelques Signatory pour ce défaut)
- Les whiskies où j’ai eu le plus de déceptions sont embouteillés au minimum légal de 40°.
- Les whiskies où j’ai eu le moins de déceptions sont embouteillés à plus de 50°.
- Plus d’un whisky sur deux embouteillé entre 46° et 50° m’a enthousiasmé ou beaucoup enthousiasmé ! (C’est plus que pour les plus forts en alcool) Ce résultat confirme mon intuition. C’est dans cette tranche que le compromis entre intensité aromatique et puissance m’apparaît idéal.
A la question posée, je vous aurais répondu spontanément : 48°.
C’est le titre auquel sont embouteillés les Laphroaig 18 ans, Triple Wood ou Quarter Cask, toute la série des Distiller’s Art (aucun ne m’a déçu jusqu’ici) ou le Yamazaki Sherry Cask…
Et vous, avez-vous un degré d’embouteillage de prédilection ?
J’ai regroupé les whiskies en catégories : les plus répandues, 40°, 43° et 46° auxquelles j’ai rajouté les valeurs intermédiaires : entre 40° et 43°, entre 43° et 46°.
J’ai rajouté : entre 46° et 50°, 50° étant pour moi une valeur au-dessus de laquelle l’alcool prend logiquement l’ascendant sur le reste. Et puis bien sûr : supérieur à 50° qui rassemble une écrasante majorité de « bruts de fûts » ou « cask strength ».
Gardez à l’esprit que les résultats suivants ne se base que sur ma notation personnelle, « à l’enthousiasme » : ♡ ou ♡♡ = en dessous de la moyenne, ♡♡♡ = dans la moyenne, ♡♡♡♡ ou ♡♡♡♡♡ = au-dessus de la moyenne
40° :
7♡
26♡♡
71♡♡♡
34♡♡♡♡
3♡♡♡♡♡
23.4% en dessous de la moyenne
50.4% dans la moyenne
26.2% au-dessus de la moyenne
Entre 40° et 43° :
1♡
4♡♡
11♡♡♡
7♡♡♡♡
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20% en dessous de la moyenne
44% dans la moyenne
36% au-dessus de la moyenne
43° :
3♡
13♡♡
59♡♡♡
24♡♡♡♡
2♡♡♡♡♡
15,8% en dessous de la moyenne
58,4% dans la moyenne
25,7% au-dessus de la moyenne
Entre 43° et 46° :
0♡
4♡♡
20♡♡♡
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10,8% en dessous de la moyenne
54,1% dans la moyenne
35,1% au-dessus de la moyenne
46° :
0♡
22♡♡
53♡♡♡
34♡♡♡♡
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18,8% en dessous de la moyenne
45,3% dans la moyenne
35,9% au-dessus de la moyenne
Entre 46° et 50° :
0♡
8♡♡
18♡♡♡
20♡♡♡♡
8♡♡♡♡♡
14,8% en dessous de la moyenne
33,3% dans la moyenne
51,9% au-dessus de la moyenne
Au-dessus de 50° :
2♡
10♡♡
56♡♡♡
53♡♡♡♡
0♡♡♡♡♡
9,9% en dessous de la moyenne
46,3% dans la moyenne
43,8% au-dessus de la moyenne
Plusieurs points se dégagent dans l’analyse de ces résultats :
- J’ai eu plus de déceptions à 46% qu’à 43%. J’avais en effet remarqué que 46% était une étape où se distinguent (selon moi) les « bons » des « mauvais » distillateurs, avec une gestion plus ou moins bonne de l’intégration de l’alcool. (Je pense immédiatement à quelques Signatory pour ce défaut)
- Les whiskies où j’ai eu le plus de déceptions sont embouteillés au minimum légal de 40°.
- Les whiskies où j’ai eu le moins de déceptions sont embouteillés à plus de 50°.
- Plus d’un whisky sur deux embouteillé entre 46° et 50° m’a enthousiasmé ou beaucoup enthousiasmé ! (C’est plus que pour les plus forts en alcool) Ce résultat confirme mon intuition. C’est dans cette tranche que le compromis entre intensité aromatique et puissance m’apparaît idéal.
A la question posée, je vous aurais répondu spontanément : 48°.
C’est le titre auquel sont embouteillés les Laphroaig 18 ans, Triple Wood ou Quarter Cask, toute la série des Distiller’s Art (aucun ne m’a déçu jusqu’ici) ou le Yamazaki Sherry Cask…
Et vous, avez-vous un degré d’embouteillage de prédilection ?