CS vs 46°
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Re: CS vs 46°
peut être l'âge y fait qq chose!!??
on n'a pas besoin de prouver à 50 ans qu'on a une rollex et des papilles à toute épreuve!!!
on n'a pas besoin de prouver à 50 ans qu'on a une rollex et des papilles à toute épreuve!!!
Re: CS vs 46°
Ca me rappelle les dires de notre ancien président...wisekycourse a écrit : ↑01 mai 2019, 19:41 peut être l'âge y fait qq chose!!??
on n'a pas besoin de prouver à 50 ans qu'on a une rollex et des papilles à toute épreuve!!!
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Re: CS vs 46°
En fait, c"est Séguela qui défendait Sarko, le coup de la Rolex à 50 ans 

Rhodanian connection.
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Re: CS vs 46°
J'ai effectivement du attendre 50 ans avant de m'offrir une "vraie belle" montre.
Mais bon, à chacun ses moyens, et faute d'une Rolex je me suis "contenté" d'une Seiko.
Mais bon, à chacun ses moyens, et faute d'une Rolex je me suis "contenté" d'une Seiko.
Re: CS vs 46°
Pour moi c'est préférence au CS , comme ça au besoin je réduis.
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Re: CS vs 46°
Ce vieux débat du CS contre le dilué.
Sauf erreur de ma part, il me semble qu'à l'origine, les premiers CS étaient destinés à offrir aux dégustateurs de pouvoir diluer leurs breuvages à leurs convenances, et pas à être consommés secs. Enfin, "officiellement", vu que c'était ce qui était écrit aux dos des bouteilles, et l'est parfois encore.
Pour ma part, au fur et à mesure de l'expérience acquise, j'ai tendance à prendre du recul par rapport au dogmes, aux à-priori, aux consensus, etc ...
Et ça vaut aussi quand à l'opposition du CS et du dilué.
Comme dédé, j'ai plus trop envie de me prendre la tête et quand je goûte un truc, ça me plait (plus ou moins) ou pas. Après, éventuellement, je vais verbaliser mes impressions pour les partager ici, mais je n'en fait des critères de sélection.
Et comme Cosinus, pour chaque exemple de whisky abîmé par une dilution excessive et/ou brutale, je pourrais donner un exemple de whisky complètement enfermé dans son alcool, voire pire, avec un alcool agressif, et qui nécessitera pour devenir consommable ... d'être dilué.
Et il ne faut pas oublier que le degré d'alcool affiché ne permet pas forcément de décréter qu'un whisky a été dilué, ni surtout de combien de degrés d'alcool il a été diminué. L'effet de la dilution n'est certainement pas le même quand on descend un whisky de 60 à 40% et qu'on ajuste un autre de 48 à 46%.
Sans compter les whiskys qui sont naturellement à des degrés d'alcool faibles sans la moindre adjonction d'eau.
Bref, la règle, c'est qu'il n'y a pas de règle, tout juste à la rigueur des tendances.
Ou à la rigueur, si on veut une règle, c'est que tout whisky mériterait sa dilution idéale, celle qui le met le plus en valeur, qui lui permet de développer au mieux ses arômes et sa complexité, son équilibre.*Et ça, selon le whisky, ça peu aller de 0 à plus de 20 parts d'eau.
Sauf erreur de ma part, il me semble qu'à l'origine, les premiers CS étaient destinés à offrir aux dégustateurs de pouvoir diluer leurs breuvages à leurs convenances, et pas à être consommés secs. Enfin, "officiellement", vu que c'était ce qui était écrit aux dos des bouteilles, et l'est parfois encore.
Pour ma part, au fur et à mesure de l'expérience acquise, j'ai tendance à prendre du recul par rapport au dogmes, aux à-priori, aux consensus, etc ...
Et ça vaut aussi quand à l'opposition du CS et du dilué.
Comme dédé, j'ai plus trop envie de me prendre la tête et quand je goûte un truc, ça me plait (plus ou moins) ou pas. Après, éventuellement, je vais verbaliser mes impressions pour les partager ici, mais je n'en fait des critères de sélection.
Et comme Cosinus, pour chaque exemple de whisky abîmé par une dilution excessive et/ou brutale, je pourrais donner un exemple de whisky complètement enfermé dans son alcool, voire pire, avec un alcool agressif, et qui nécessitera pour devenir consommable ... d'être dilué.
Et il ne faut pas oublier que le degré d'alcool affiché ne permet pas forcément de décréter qu'un whisky a été dilué, ni surtout de combien de degrés d'alcool il a été diminué. L'effet de la dilution n'est certainement pas le même quand on descend un whisky de 60 à 40% et qu'on ajuste un autre de 48 à 46%.
Sans compter les whiskys qui sont naturellement à des degrés d'alcool faibles sans la moindre adjonction d'eau.
Bref, la règle, c'est qu'il n'y a pas de règle, tout juste à la rigueur des tendances.
Ou à la rigueur, si on veut une règle, c'est que tout whisky mériterait sa dilution idéale, celle qui le met le plus en valeur, qui lui permet de développer au mieux ses arômes et sa complexité, son équilibre.*Et ça, selon le whisky, ça peu aller de 0 à plus de 20 parts d'eau.
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Re: CS vs 46°
Ce qui n'est alors plus un CS.

Re: CS vs 46°
Exact! En vrai je réduis assez souvent finalement! (Même certains whiskies déjà réduits )
Mais avec un CS tu as plus de lattitude pour personnaliser ton sweet spot ça permet de jouer un peu j’aime ce côté ludique.
Donc je rectifie : j’achete CS et bois souvent réduit

Re: CS vs 46°
Owidram a écrit : ↑02 mai 2019, 08:51Exact! En vrai je réduis assez souvent finalement! (Même certains whiskies déjà réduits )
Mais avec un CS tu as plus de lattitude pour personnaliser ton sweet spot ça permet de jouer un peu j’aime ce côté ludique.
Donc je rectifie : j’achete CS et bois fréquemment réduit (si le besoin s’en fait sentir). Après certaines choses ne se trouvent que difficilement en brut de fût.
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Re: CS vs 46°
l'un des débats serait de savoir si la distille ,si le maître-blender a trouvé la bonne dilution pour le whisky qu'ils proposent à la vente,en dehors du créneau financier (ventes potentielles,prix moyen estimé du consommateur etc).
Re: CS vs 46°
D'une manière générale, je trouve que les jeunes CS ont besoin de dilution, et pas ou peu les CS plus agés. Avec les jeunes CS, je trouve que le rajout d'eau est quasi obligatoire pour calmer l'alcool, tandis que sur les CS bien plus agés, le rajout d'eau est vraiment facultatif, et ce indépendamment du degré d'alcool.
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Re: CS vs 46°
Alors, déjà, je pense que "la distillerie qui décide", ça n'existe quasiment plus.wisekycourse a écrit : ↑02 mai 2019, 09:46 l'un des débats serait de savoir si la distille ,si le maître-blender a trouvé la bonne dilution pour le whisky qu'ils proposent à la vente,en dehors du créneau financier (ventes potentielles,prix moyen estimé du consommateur etc).
Quasiment plus aucune distillerie n'est indépendante, elles appartiennent quasiment toutes à des groupes, voire à des IB pour quelques-unes.
Et donc, ce sont les propriétaires qui décident. Ça c'est pour les embouteillages officiels.
Et pour les embouteillages indépendants, là, c'est évident que la distillerie a encore moins son mot à dire.
Et donc, à part de très rares exceptions, oui, le choix de diluer a toujours des raisons financières.
La raison la plus évidente est bien sur de rallonger la sauce.
Produire du whisky a un coût. On pourrait même presque parler de coût fixe.
Il faut acheter de l'orge, de l'eau (même si l'eau en elle-même est gratuite, il faut la contrôler, et éventuellement la traiter), il faut malter l'orge, la sécher (coût d'énergie), acheter les levures, ensemencer le malt, ... puis passer dans les alambics (énergie de nouveau), choisir ou on fait les coupes (pertes), etc ...
Puis les frais de fonctionnement, le salaire des employés, l'amortissement et l'entretien du matériel.
Bref, une fois tout ça compilé, on arrive à un coût quasi constant au litre d'alcool sorti de l'alambic.
Après, il faut le mettre en fut. Et les futs n'ont pas tous le même coût selon leur type, leur contenance, ce qu'ils ont contenu auparavant, selon que ce sont des first fill ou des xxfill, ... Ceci dit, ramené au litre d'alcool au sortir du fut, mis à part pour de très très jeunes whiskys, la différence du coût du fut devient de plus en plus négligeable au fil des années de vieillissement.
Et il y a bien sur le coût du vieillissement. Stocker a un coût, tout simplement. Mais là encore, tout cela est maîtrisé et linéaire.
Par contre, le vieillissement à un autre effet qui n'est pas maîtrisé ni linéaire, c'est la part des anges. Et ça, ça influe énormément sur le coût au litre à la sortie du fut.
Bref, une fois tout ça compilé, on a le coût au litre à la sortie du fût.
Après, il y a un étape de filtrage mécanique (pour retenir les impuretés du fut) qui va faire perdre une portion de liquide, et éventuellement une opération de filtrage à froid, qui va encore entraîner une perte de volume.
Ah, et enfin, faut ajouter le coût de la bouteille, de l'opération d'embouteillage, la packaging, l'expédition, la pub ...
Bon, nous voilà donc arrivé à un coût au litre d'alcool non dilué.
Premier gain direct évident, diluer cet alcool va revenir à diluer tous ces coûts ai litre d'alcool non dilué, et ce gain est énormément supérieur au coût supplémentaire de l'opération de dilution.
Deuxième gain, les accises et autres taxes. Là encore, si on dilue, on en paye moins.
Mais il y a un autre gain moins évident et plus ... "psychologique". C'est Jean Marie Kovacs, l'ancien patron de Jean-Boyer qui nous avait appris ça.
En effet, que ce soit en France ou ailleurs, pour l'immense majorité des consommateurs (nous sommes des exceptions), il s'agit "d'alcool fort", de "digestif", de "cordial", ou autre "liqueur". Et donc de choses très puissantes, agressives en alcool.
Bref, tout ça pour dire qu'il est difficile de vendre à monsieur et madame tout le monde quelque chose à plus de 40%, parce que forcément "ça doit brûler", ça doit être "imbuvable", et pour tout dire, un truc d'alcoolos.
Alors certes, la majorité des monsieur et madame tout le monde achète son whisky en grande surface. La grande majorité achète de ces blends bas de gamme pour mette dans le coca ou le jus d'orange. Mais l'idée que le single malt soit meilleur fait son chemin et représente une part de marché de moins en moins négligeable, mais c'est plus cher et tout le monde ne peut se le permettre.
Et parmi ces personnes, d'autres franchissent un pas tarifaire supplémentaire et pensent (à tord ou à raison) que ce que vend un caviste (ou une franchise du genre Nicolas) est meilleur. Ou que ce sera forcément un plus beau cadeau pour offrir.
Voilà pourquoi les embouteilleurs officiels, mais également les indépendants, diluent la majeur partie de leur production.
Quand au blabla de certains embouteilleurs, comme Douglas Laing, comme quoi 50% représenterait la dilution idéale, je n'y crois pas une seule seconde. D'abord, parce que tout ce qu'ils produisent n'est pas bon. Et surtout le degré d'alcool naturel avant dilution étant extrêmement variable, la part d'eau ajoutée pour arriver à 50% l'est tout autant, et donc l'effet sur le whisky aussi.
Re: CS vs 46°
C'est Milroy qui a commence a embouteille a 50%. Comme il etait revere comme un gourou dans le milieu, certains, comme les Laing, lui ont emboite le pas.
"Une des rares choses qui procurent plus de satisfaction que goûter un grand whisky, c'est goûter un grand whisky que personne d'autre n'a goûté."
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Re: CS vs 46°
Comme indiqué plus haut il n'y a pas vraiment de règle c'est ton état et ton palais qui dicteront tes choix, en effet selon ton état du moment un 40° pourrait te paraitre trop fort et aura besoin d'une petite dilution
Master Experimental Blender
Genève
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Re: CS vs 46°
Voilà, il est arrivé le fameux 46° qui allait me redonner doublement goût ET aux coupés ET aux sherry non tourbés !
https://www.whiskybase.com/whiskies/whi ... et-2006-sv
Quasi aucune note sur WB, mais il est tombé aux oubliettes dans les caves de chez Toby Vins depuis 2017, alors c'est peut-être normal. Je lui mettrais un p'tit 88/100 je pense bien. Pour 60€ c'est juste dingue.
Un 1st fill, le sherry est tellllement bien intégré, c'est fou et il donne juste ce qu'on aime de lui. Sa jeunesse ne lui fait absolument pas défaut non plus, j'en reviens pas. J'avais peu gouté de Glenlivet, je vais y retourner avec plaisir.
Miam !
https://www.whiskybase.com/whiskies/whi ... et-2006-sv
Quasi aucune note sur WB, mais il est tombé aux oubliettes dans les caves de chez Toby Vins depuis 2017, alors c'est peut-être normal. Je lui mettrais un p'tit 88/100 je pense bien. Pour 60€ c'est juste dingue.
Un 1st fill, le sherry est tellllement bien intégré, c'est fou et il donne juste ce qu'on aime de lui. Sa jeunesse ne lui fait absolument pas défaut non plus, j'en reviens pas. J'avais peu gouté de Glenlivet, je vais y retourner avec plaisir.
Miam !