C'est clair, et à ce sujet, Dave Broom dans son "Atlas Mondial Du Whisky" classe les distillerie en distillats lourds et distillats légers. Les premiers (comme Mortlach, Linkwood, Longmorn, ...) peuvent encaisser sans problème des first fill sherry très expressifs.
Ah euh, non, pas du tout d'accord,tant avec l'affirmation qu'avec le consensus. Tout comme avec la notion de terroir.
C'est du pipeau commercial, tout ça.
Je ne vois pas bien la ressemblance entre Aushentoshan, Bladnoch et Glenkinchie, entre Springbank et Glen Scotia, entre Highland Park et Scapa, entre Clynelish et Old Pulteney, entre Bunahabhain et Lagavulin, etc ...
Les notions de Lowlander, de Speysider et compagnie ne sont que géographiques, pas organoleptiques.
Et pour en revenir au sujet, oui, il y a sans doute un ADN propre à chaque distillerie. Mais si chez certaines distilleries, il est évident, chez d'autres, il est complétement écrasé, au point même que des fois, on se demande si les producteurs en ont même conscience. Ou alors, c'est qu'il ont conscience qu'il n'est pas terrible, et il essaient de le cacher.
Pire encore, l'ADN de la bien des distilleries à changé dans le temps, parfois plusieurs fois, parfois une lente évolution, mais parfois plus radicalement.