Il faut lire l'IGP dans le détail pour te répondre. Je n'ai pas le courage de me taper ces déjections de technocrates à longueur de page… (Je suis de mauvaise humeur, pardonne moi ces outrances)....SLK a écrit :A priori ici ils ont le choix d'adhérer ou non à l'IGP, la seule conséquence étant qu'ils pourront ou non préciser que le whisky est fait en Bretagne. Ce que je me demandais, c'est s'ils pouvaient adhérer à l'IGP et n'homologuer qu'une partie de leur stock...nulty a écrit :À voir, je n'ai pas relu le cahier des charges, mais en Écosse par exemple, tout whisky produit doit respecter le cahier des charges de la SWA, interdiction de faire du "whisky nature" en dehors des 5 appellations contrôlées.SLK a écrit :Je me demande si l'on peut adhérer à l'IGP pour certains produits et pas d'autres. Par exemple écrire Whisky Breton sur la plupart de ses embouteillages, puisqu'ils respectent le cahier des charges, et ne pas l'inscrire sur le "Only Rye" qu'ils veulent appeler "Single Malt", et sur ceux utilisant la colonne proscrite
Fermeture de Glann Ar Mor
Modérateur : Modérateurs
Re: Fermeture de Glann Ar Mor
Re: Fermeture de Glann Ar Mor
Je te pardonne, je n'ai ni le courage ni de meilleure formulation moi-mêmebottler a écrit :Il faut lire l'IGP dans le détail pour te répondre. Je n'ai pas le courage de me taper ces déjections de technocrates à longueur de page… (Je suis de mauvaise humeur, pardonne moi ces outrances)....SLK a écrit :A priori ici ils ont le choix d'adhérer ou non à l'IGP, la seule conséquence étant qu'ils pourront ou non préciser que le whisky est fait en Bretagne. Ce que je me demandais, c'est s'ils pouvaient adhérer à l'IGP et n'homologuer qu'une partie de leur stock...nulty a écrit :À voir, je n'ai pas relu le cahier des charges, mais en Écosse par exemple, tout whisky produit doit respecter le cahier des charges de la SWA, interdiction de faire du "whisky nature" en dehors des 5 appellations contrôlées.SLK a écrit :Je me demande si l'on peut adhérer à l'IGP pour certains produits et pas d'autres. Par exemple écrire Whisky Breton sur la plupart de ses embouteillages, puisqu'ils respectent le cahier des charges, et ne pas l'inscrire sur le "Only Rye" qu'ils veulent appeler "Single Malt", et sur ceux utilisant la colonne proscrite
Re: Fermeture de Glann Ar Mor
SLK a écrit :Il faut lire l'IGP dans le détail pour te répondre. Je n'ai pas le courage de me taper ces déjections de technocrates à longueur de page… (Je suis de mauvaise humeur, pardonne moi ces outrances)....bottler a écrit :A priori ici ils ont le choix d'adhérer ou non à l'IGP, la seule conséquence étant qu'ils pourront ou non préciser que le whisky est fait en Bretagne. Ce que je me demandais, c'est s'ils pouvaient adhérer à l'IGP et n'homologuer qu'une partie de leur stock...SLK a écrit :À voir, je n'ai pas relu le cahier des charges, mais en Écosse par exemple, tout whisky produit doit respecter le cahier des charges de la SWA, interdiction de faire du "whisky nature" en dehors des 5 appellations contrôlées.nulty a écrit :Je me demande si l'on peut adhérer à l'IGP pour certains produits et pas d'autres. Par exemple écrire Whisky Breton sur la plupart de ses embouteillages, puisqu'ils respectent le cahier des charges, et ne pas l'inscrire sur le "Only Rye" qu'ils veulent appeler "Single Malt", et sur ceux utilisant la colonne proscrite
C'est tout à fait possible; c'est le produit qui est IGP pas l'entreprise ( il y a peut être confusion car on dit souvent tel ou tel adhère à l' IGP/AOC) .
Merci pour les déjections de technocrate
Re: Fermeture de Glann Ar Mor
Une entreprise conforme à l'IGP ça serait classe
Produite, brassée et distillée en Bretagne
Produite, brassée et distillée en Bretagne
Re: Fermeture de Glann Ar Mor
mapi a écrit :Le monde ne se rend pas encore compte que nous perdons ainsi le plus beau whisky jamais produit en France
Re: Fermeture de Glann Ar Mor
e-mail reçu à l'instant de la part de la distillerie avec cette information :
Désolé mais ces arguments m'apparaissent bien étranges et ne peux m’empêcher de voir dans tout cela une justification à leur départ en Ecosse, l'IGP a bon dos ...
La distillerie artisanale Glann ar Mor (Celtic Whisky Cie) qui produit les whiskies Kornog et Glann ar Mor va fermer ses portes au 15 août.
Cette cessation d'activité est la conséquence directe de la mise en place par l'INAO depuis le début de l'année de l'Indication Géographique Protégée (IGP) "Whisky Breton". Cette IGP dont la légitimité, comme son cahier des charges définissant ce que peut ou ne peut pas être un "Whisky Breton", sont contestés par Martine et Jean Donnay. Elle a pour résultat de remettre en cause le modèle économique de leur entreprise, et notamment le développement qui lui était indispensable.
Débutée en mai 1997, la belle histoire de Celtic Whisky Cie et de sa distillerie de Pleubian dans les Côtes d'Armor connaît ainsi un épilogue aussi triste que surprenant après 18 ans d'efforts et de sacrifices. Ceci, alors que l'activité était en plein essor avec une croissance de 25% sur le dernier exercice clos au 31 mars, grâce à des ventes dont la progression s'accélérait notamment à l'export.
Une IGP qui pourtant s'annonçait bien à l'origine
En effet, l'aventure de l'IGP avait bien commencé. Les Donnay étaient enthousiastes sur le projet d'une appellation destinée à protéger et valoriser les whiskies produits en Bretagne. Malheureusement, entre les premières réunions tenues en juin 2009 et la mise en place de l'IGP début 2015, le projet a progressivement évolué pour aboutir à une IGP que Glann ar Mor considère comme trop pénalisante pour son activité.
Ses modalités favorisent un produit standardisé correspondant à un modèle économique de type industriel. Le whisky "syndical" breton ça n'est pas pour nous clament Martine et Jean Donnay. Pour exister à côté des industriels les artisans doivent pouvoir exprimer leur différence en allant au bout de la démarche qualitative et en exprimant leur créativité.
Donc, pour un whisky Single Malt on doit s'abstenir d'ajouter du colorant E150a, on ne filtre pas "à froid" en éliminant de précieux congénères aromatiques sous prétexte de rendre le whisky plus limpide, et on ne "réduit" pas avec de l'eau le whisky à 40% comme on le fait pour les "blends" vendus en grandes surfaces. Pourtant, adoptant une attitude pragmatique Glann ar Mor avait accepté des concessions sur ces points, la création de l'IGP supposant que chacune des quatre distilleries fasse des efforts en ce sens.
Une IGP qui a évolué vers des modalités inacceptables pour les artisans
Mais ce qui est devenu totalement inacceptable, ce sont les modalités finales de l'IGP telles qu'elles ont été entérinées par l'INAO, et ce avec un seul des quatre producteurs bretons.
Par exemple, le whisky de seigle Single Malt qui avait été mis au point après plusieurs années d'efforts par Glann ar Mor était dorénavant hors la loi .
En effet, en n'adhérant pas à l'IGP, ce whisky n'a plus le droit de dire ou même de faire comprendre que son origine est bretonne. Et si la distillerie adhère à l'IGP, alors ce Single Malt qui n'a plus le droit de dire qu'il est un "Single Malt" se retrouve complètement dévalorisé .
Que faire ? Dans un cas comme dans l'autre le modèle économique ne tient plus, ce whisky qui représentait un élément clef du développement était tout simplement condamné à disparaître.
Ceci n'est qu'un exemple des problèmes ayant poussé Glann ar Mor à décider de cesser son activité, mais il est le plus démonstratif et le plus simple à comprendre; d'autres whiskies se retrouvent dans la même situation.
Sans oublier que les modalités finales de l'IGP ont aussi mis hors la loi le petit alambic à plateaux tout en cuivre de la distillerie. Un vrai bijou auquel Glann ar Mor tenait absolument pour produire certains Single Malts, et pour lequel elle avait là aussi aussi accepté des concessions sur d'autres points. Et la qualité de ce que cet alambic peut produire en la matière avait été largment démontrée.
En ne pouvant plus faire référence à l'origine bretonne de ses whiskies les clients de la distillerie continueraient malgré tout à la suivre, mais le handicap en dehors de France serait insurmontable. Les exportateurs classent leurs whiskies par région, : Ecosse, Irlande, Japon... Alors, comment présenter et vendre un whisky sans origine ? A fortiori quand il s'agit d'un produit de terroir avec un caractère et un positionnement prix correspondants.
Le triste bilan de l'IGP "Whisky Breton"
L'entreprise qui emploie six personnes exporte ses whiskies en Allemagne, en Angleterre, en Suède, au Danemark, en Autriche, au Canada, à Singapour, à Taïwan... Elle reçoit plus de 7000 visiteurs par an. Ses Single Malts Kornog et Glann ar Mor ont été maintes fois récompensés dans les concours et guides spécialisées, avec notamment six "Liquid Gold Awards" (whiskies notés 94 sur 100 ou plus) dans la "Whisky Bible" de Jim Murray, et Jean Donnay qui en détient les secrets s'est vu décerner le titre de "Whisky Distillery Manager of the Year" en 2014.
Les Donnay ne comprennent pas pourquoi ni comment un projet d’appellation, dont ils étaient des supporters inconditionnels à l'origine, a pu ainsi aboutir sur une IGP qui favorise clairement la fabrication d'un whisky standardisé allant dans le sens d'un modèle économique industriel. Et surtout, qui ne laisse plus l'espace de liberté pourtant indispensable aux artisans pour exister à côté des gros producteurs. A ce jour l'IGP "Whisky Breton" a été validée en France, sa validation européenne est en cours à Bruxelles et le résultat en sera connu dans quelques mois.
La distillerie Glann ar Mor, comme ses deux confrères également opposés au projet d'IGP, a envoyé deux courriers à l'INAO début 2012, lui demandant confirmation de la situation résultant du fait que sur les quatre producteurs bretons, trois s'étaient clairement déclarés y être défavorables.
Glann ar Mor attend toujours la réponse de l'INAO..... C'est évidemment trop tard maintenant, mais Martine et Jean Donnay ne comprennent décidément pas. Pourtant, ils aimeraient qu'un jour on leur explique comment se mettent en place les IGP ou les AOC, ce qu'elles apportent de positif, et à qui elles profitent.
.....
Nous allons bien sûr continuer à vivre notre passion. Et pour cela nous allons continuer à distiller notre whisky en dehors de la Bretagne.
Dernière modification par pierrebzh le 09 juil. 2015, 23:06, modifié 1 fois.
Re: Fermeture de Glann Ar Mor
En tout cas ils auront fait le forcing auprès des médias vus les articles retweetés sur leur compte depuis quelques jours.
Re: Fermeture de Glann Ar Mor
J'ai discuté un peu avec Philippe Jugé, et apparemment "leur départ" en Écosse, ça risque bien de ne pas se faire du tout non plus...pierrebzh a écrit :e-mail reçu à l'instant de la part de la distillerie avec cette information :
Désolé mais ces arguments m'apparaissent bien étranges et ne peux m’empêcher de voir dans tout cela une justification à leur départ en Ecosse, l'IGP a bon dos ...
La distillerie artisanale Glann ar Mor (Celtic Whisky Cie) qui produit les whiskies Kornog et Glann ar Mor va fermer ses portes au 15 août.
Cette cessation d'activité est la conséquence directe de la mise en place par l'INAO depuis le début de l'année de l'Indication Géographique Protégée (IGP) "Whisky Breton". Cette IGP dont la légitimité, comme son cahier des charges définissant ce que peut ou ne peut pas être un "Whisky Breton", sont contestés par Martine et Jean Donnay. Elle a pour résultat de remettre en cause le modèle économique de leur entreprise, et notamment le développement qui lui était indispensable.
Débutée en mai 1997, la belle histoire de Celtic Whisky Cie et de sa distillerie de Pleubian dans les Côtes d'Armor connaît ainsi un épilogue aussi triste que surprenant après 18 ans d'efforts et de sacrifices. Ceci, alors que l'activité était en plein essor avec une croissance de 25% sur le dernier exercice clos au 31 mars, grâce à des ventes dont la progression s'accélérait notamment à l'export.
Une IGP qui pourtant s'annonçait bien à l'origine
En effet, l'aventure de l'IGP avait bien commencé. Les Donnay étaient enthousiastes sur le projet d'une appellation destinée à protéger et valoriser les whiskies produits en Bretagne. Malheureusement, entre les premières réunions tenues en juin 2009 et la mise en place de l'IGP début 2015, le projet a progressivement évolué pour aboutir à une IGP que Glann ar Mor considère comme trop pénalisante pour son activité.
Ses modalités favorisent un produit standardisé correspondant à un modèle économique de type industriel. Le whisky "syndical" breton ça n'est pas pour nous clament Martine et Jean Donnay. Pour exister à côté des industriels les artisans doivent pouvoir exprimer leur différence en allant au bout de la démarche qualitative et en exprimant leur créativité.
Donc, pour un whisky Single Malt on doit s'abstenir d'ajouter du colorant E150a, on ne filtre pas "à froid" en éliminant de précieux congénères aromatiques sous prétexte de rendre le whisky plus limpide, et on ne "réduit" pas avec de l'eau le whisky à 40% comme on le fait pour les "blends" vendus en grandes surfaces. Pourtant, adoptant une attitude pragmatique Glann ar Mor avait accepté des concessions sur ces points, la création de l'IGP supposant que chacune des quatre distilleries fasse des efforts en ce sens.
Une IGP qui a évolué vers des modalités inacceptables pour les artisans
Mais ce qui est devenu totalement inacceptable, ce sont les modalités finales de l'IGP telles qu'elles ont été entérinées par l'INAO, et ce avec un seul des quatre producteurs bretons.
Par exemple, le whisky de seigle Single Malt qui avait été mis au point après plusieurs années d'efforts par Glann ar Mor était dorénavant hors la loi .
En effet, en n'adhérant pas à l'IGP, ce whisky n'a plus le droit de dire ou même de faire comprendre que son origine est bretonne. Et si la distillerie adhère à l'IGP, alors ce Single Malt qui n'a plus le droit de dire qu'il est un "Single Malt" se retrouve complètement dévalorisé .
Que faire ? Dans un cas comme dans l'autre le modèle économique ne tient plus, ce whisky qui représentait un élément clef du développement était tout simplement condamné à disparaître.
Ceci n'est qu'un exemple des problèmes ayant poussé Glann ar Mor à décider de cesser son activité, mais il est le plus démonstratif et le plus simple à comprendre; d'autres whiskies se retrouvent dans la même situation.
Sans oublier que les modalités finales de l'IGP ont aussi mis hors la loi le petit alambic à plateaux tout en cuivre de la distillerie. Un vrai bijou auquel Glann ar Mor tenait absolument pour produire certains Single Malts, et pour lequel elle avait là aussi aussi accepté des concessions sur d'autres points. Et la qualité de ce que cet alambic peut produire en la matière avait été largment démontrée.
En ne pouvant plus faire référence à l'origine bretonne de ses whiskies les clients de la distillerie continueraient malgré tout à la suivre, mais le handicap en dehors de France serait insurmontable. Les exportateurs classent leurs whiskies par région, : Ecosse, Irlande, Japon... Alors, comment présenter et vendre un whisky sans origine ? A fortiori quand il s'agit d'un produit de terroir avec un caractère et un positionnement prix correspondants.
Le triste bilan de l'IGP "Whisky Breton"
L'entreprise qui emploie six personnes exporte ses whiskies en Allemagne, en Angleterre, en Suède, au Danemark, en Autriche, au Canada, à Singapour, à Taïwan... Elle reçoit plus de 7000 visiteurs par an. Ses Single Malts Kornog et Glann ar Mor ont été maintes fois récompensés dans les concours et guides spécialisées, avec notamment six "Liquid Gold Awards" (whiskies notés 94 sur 100 ou plus) dans la "Whisky Bible" de Jim Murray, et Jean Donnay qui en détient les secrets s'est vu décerner le titre de "Whisky Distillery Manager of the Year" en 2014.
Les Donnay ne comprennent pas pourquoi ni comment un projet d’appellation, dont ils étaient des supporters inconditionnels à l'origine, a pu ainsi aboutir sur une IGP qui favorise clairement la fabrication d'un whisky standardisé allant dans le sens d'un modèle économique industriel. Et surtout, qui ne laisse plus l'espace de liberté pourtant indispensable aux artisans pour exister à côté des gros producteurs. A ce jour l'IGP "Whisky Breton" a été validée en France, sa validation européenne est en cours à Bruxelles et le résultat en sera connu dans quelques mois.
La distillerie Glann ar Mor, comme ses deux confrères également opposés au projet d'IGP, a envoyé deux courriers à l'INAO début 2012, lui demandant confirmation de la situation résultant du fait que sur les quatre producteurs bretons, trois s'étaient clairement déclarés y être défavorables.
Glann ar Mor attend toujours la réponse de l'INAO..... C'est évidemment trop tard maintenant, mais Martine et Jean Donnay ne comprennent décidément pas. Pourtant, ils aimeraient qu'un jour on leur explique comment se mettent en place les IGP ou les AOC, ce qu'elles apportent de positif, et à qui elles profitent.
.....
Nous allons bien sûr continuer à vivre notre passion. Et pour cela nous allons continuer à distiller notre whisky en dehors de la Bretagne.
Re: Fermeture de Glann Ar Mor
Pas évident qu'ils ferment Glann are Mor pour partir en Ecosse ... ce qui est sûr c'est que la mise en place de l'IGP leur permet de justifier la fermeture, car c'est un obstacle à leur développement, pas insurmontable à mon avis mais un obstacle conséquent tout de même !pierrebzh a écrit :Désolé mais ces arguments m'apparaissent bien étranges et ne peux m’empêcher de voir dans tout cela une justification à leur départ en Ecosse, l'IGP a bon dos ...
Re: Fermeture de Glann Ar Mor
en fait je vois pas trop pourquoi ils auraient besoin d'une justification pour fermer Glann Ar Mor. S'ils avaient juste voulu se concentrer sur Gartbreck personne ne leur en aurait voulu et ils le savent très bien donc ils n'ont pas besoin d'excuse (d'autant que la fascination de Jean pour Islay et sa volonté de s'y installer n'ont jamais été un secret, bien au contraire. S'ils se sont installés en Bretagne c'est parce que c'est ce qui pour eux s'en approchait le plus)
Pour ce qui est des infos données par Philippe Jugé, vu les relations entre les Donnay et lui ces derniers temps, c'est à prendre avec des maxi pincettes ^^
Pour ce qui est des infos données par Philippe Jugé, vu les relations entre les Donnay et lui ces derniers temps, c'est à prendre avec des maxi pincettes ^^
Re: Fermeture de Glann Ar Mor
Personne ne leur en aurait voulu d'"abandonner" la petite commune de Pleubian et de mettre à la porte 4/6 personnes tout en partant avec leur outil de production sans transmission à un repreneur...?
Pas si sur que cela...au moins localement!
Mais sérieusement les arguments ne tiennent pas...
- Ils ne vont pas pouvoir mettre "single malt" sur un Rye qu'ils pourraient tout de même estampiller "whisky breton"...
- Ils ne vont pas pouvoir utiliser leur petit alambic à plateaux (qu'ils utilisent pas ou peu...et qui n'aurait jamais été autorisé en Ecosse...)
- L'IGP n'est pas assez restrictive au niveau qualité (la totalité de leur production actuelle est éligible et la mise en place de norme larges garantissant un minimum de qualité ne peut pas leur nuire, bien au contraire...)
Bref je veux bien que cela change le "modèle économique de leur entreprise" mais certainement pas à hauteur de 60, 70 ou encore 80%...donc je ne vois pas là dedans une obligation de fermeture de leur part (je peux me tromper), il y a peut être la volonté de mettre une pression forte sur l'IGP avec cette annonce ou tout simplement de tourner la page de ces 18 années à Pleubian pour aller s'installer ailleurs...
Pas si sur que cela...au moins localement!
Mais sérieusement les arguments ne tiennent pas...
- Ils ne vont pas pouvoir mettre "single malt" sur un Rye qu'ils pourraient tout de même estampiller "whisky breton"...
- Ils ne vont pas pouvoir utiliser leur petit alambic à plateaux (qu'ils utilisent pas ou peu...et qui n'aurait jamais été autorisé en Ecosse...)
- L'IGP n'est pas assez restrictive au niveau qualité (la totalité de leur production actuelle est éligible et la mise en place de norme larges garantissant un minimum de qualité ne peut pas leur nuire, bien au contraire...)
Bref je veux bien que cela change le "modèle économique de leur entreprise" mais certainement pas à hauteur de 60, 70 ou encore 80%...donc je ne vois pas là dedans une obligation de fermeture de leur part (je peux me tromper), il y a peut être la volonté de mettre une pression forte sur l'IGP avec cette annonce ou tout simplement de tourner la page de ces 18 années à Pleubian pour aller s'installer ailleurs...
Re: Fermeture de Glann Ar Mor
Personnellement, ce qui m'agace terriblement c'est que depuis la création du groupe "Whisky Breton", alimenté exclusivement par les Donnay, Jean et Martine répètent qu'ils fourniront bientôt des explications sur la raison de leur joute.
Or, je n'en vois pas.
Chaque fois qu'on leur demande, ils répondent qu'ils ont autre chose à faire, et pourtant ils passent des heures et des heures à rabâcher que Philippe Jugé est un nul et qu'il dit n'importe quoi, que l'IGP les étouffe, que Warenghem et les Menhirs ont modifié le cahier des charges en secret et à leurs avantages exclusifs ("petits arrangements entre amis" comme dit Martine), et dans le communiqué, on apprend quoi? 25% de croissance en mars, donc on ferme parce-que l'IGP auquel on ne souhaite pas adhérer remet en cause le modèle économique, sachant qu'ils ont retiré les mentions "Whisky Breton" depuis octobre dernier parce-que ce label renvoie l'image d'un whisky pour touriste. C'est pas un peu fort ça?
Or, je n'en vois pas.
Chaque fois qu'on leur demande, ils répondent qu'ils ont autre chose à faire, et pourtant ils passent des heures et des heures à rabâcher que Philippe Jugé est un nul et qu'il dit n'importe quoi, que l'IGP les étouffe, que Warenghem et les Menhirs ont modifié le cahier des charges en secret et à leurs avantages exclusifs ("petits arrangements entre amis" comme dit Martine), et dans le communiqué, on apprend quoi? 25% de croissance en mars, donc on ferme parce-que l'IGP auquel on ne souhaite pas adhérer remet en cause le modèle économique, sachant qu'ils ont retiré les mentions "Whisky Breton" depuis octobre dernier parce-que ce label renvoie l'image d'un whisky pour touriste. C'est pas un peu fort ça?
- Alex Kooby
- Maître distillateur
- Messages : 644
- Inscription : 11 avr. 2012, 11:44
Re: Fermeture de Glann Ar Mor
Lequel de raisonnement?
- Alex Kooby
- Maître distillateur
- Messages : 644
- Inscription : 11 avr. 2012, 11:44
Re: Fermeture de Glann Ar Mor
Que le fait de ne pas indiquer l'origine géographique n'aide pas l'exportation, mais que, dans le même temps, l'appellation Whisky Breton est synonyme de tord-boyau pour touriste... Au final, on ne sait pas vraiment ce que veux Jean Donnay...