Lagavulin 21yo
Modérateur : Modérateurs
Lagavulin 21yo
Pas trouvé de topic dédié à cette bouteille, alors j'en crée un.
Lagavulin 21yo 1985 – 2007 (56.5%, OB, 6642 btls.) Merci Pompix pour le sample !
Couleur : Ambré
Nez : Très riche. La tourbe est énorme et très Lagavulin, grasse, sur le goudron chaud. Une note acide et citronnée est nettement perceptible au fond. Mais ce qui répond à la tourbe bien sûr, c'est le sherry. Un sherry massif mais absolument pas gourmand, plutôt du genre sec comme un coup de trique, et qui apporte des notes de caoutchouc (tuba de plongée) qui collent tout à fait au profil. Un nez sans concession qui ne plaira pas à tout le monde. Puis l'aération l'arrondit quelque peu. La caoutchouc reste présent, mais des notes plus douces apparaissent, orange confite et caramel. Enfin, ça reste un bestiau peu commode. Il se fait plus agrumique avec un peu d'eau.
Bouche : Plus douce à l'attaque que supposé, elle descend bien sèche. Grasse, elle est très tourbée, une tourbe terreuse plus que fumée, toujours du caoutchouc, puis développe des notes de mandarine du plus bel effet. Du poivre vient vous picoter l'arrière de la langue en fin de bouche. Comme au nez, plus d'agrumes avec un peu d'eau.
Finale : Longue, très très tourbée et salée, elle assèche le palais et développe des notes amères de gentiane et de réglisse qui collent longtemps au palais.
Conclusion : J'adore Laphroaig, mais un petit Lagavulin de ce calibre de temps à autres, c'est bien aussi, n'est-ce pas ?!
93/100
Lagavulin 21yo 1985 – 2007 (56.5%, OB, 6642 btls.) Merci Pompix pour le sample !
Couleur : Ambré
Nez : Très riche. La tourbe est énorme et très Lagavulin, grasse, sur le goudron chaud. Une note acide et citronnée est nettement perceptible au fond. Mais ce qui répond à la tourbe bien sûr, c'est le sherry. Un sherry massif mais absolument pas gourmand, plutôt du genre sec comme un coup de trique, et qui apporte des notes de caoutchouc (tuba de plongée) qui collent tout à fait au profil. Un nez sans concession qui ne plaira pas à tout le monde. Puis l'aération l'arrondit quelque peu. La caoutchouc reste présent, mais des notes plus douces apparaissent, orange confite et caramel. Enfin, ça reste un bestiau peu commode. Il se fait plus agrumique avec un peu d'eau.
Bouche : Plus douce à l'attaque que supposé, elle descend bien sèche. Grasse, elle est très tourbée, une tourbe terreuse plus que fumée, toujours du caoutchouc, puis développe des notes de mandarine du plus bel effet. Du poivre vient vous picoter l'arrière de la langue en fin de bouche. Comme au nez, plus d'agrumes avec un peu d'eau.
Finale : Longue, très très tourbée et salée, elle assèche le palais et développe des notes amères de gentiane et de réglisse qui collent longtemps au palais.
Conclusion : J'adore Laphroaig, mais un petit Lagavulin de ce calibre de temps à autres, c'est bien aussi, n'est-ce pas ?!
93/100
Re: Lagavulin 21yo
dede a écrit : plutôt du genre sec comme un coup de trique



Slainthe math
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The Nectar : Sharing Passion
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The Nectar : Sharing Passion
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Re: Lagavulin 21yo
Ah ben faut c'qui faut pour un goret mon bon m'sieur ! 

Re: Lagavulin 21yo
Je me rappelle d'un truc très complexe avec des notes animales comme j'aime tant. Malheureusement mon sample de 25cl a été claqué au dernier WITC ... J'en ai même surpris en train de l'achever au goulot.
(faut que j'arrête ou tout le monde va croire que c'est le rdv des poivrots ce WITC ...)
Un de mes meilleurs souvenirs de dégustation en tout cas. (En même temps, il commence à y en avoir pas mal)

Un de mes meilleurs souvenirs de dégustation en tout cas. (En même temps, il commence à y en avoir pas mal)
"Die with a beer in your hand !" (Tankard)
Re: Lagavulin 21yo
Enfin je prends le temps de bien apprécié ce w
Couleur : Ambre
Nez : énorme pétrole, goudron, vanille, un coté viandé fumé, réglissée et camphré viens compléter ce tableau, c'est superbe d'équilibre, après on trouve un coté très crémeux et caramel ah oui souffré, huileux, des notes d'eucalyptus, puis de l'orange amère confite, de bois de rose, pensée, herbe de Provence, très cire, artichaut viennent compléter cette extraordinaire orchestration. Après 5 minutes on a encore le nez pleins d'arômes.
Bouche : la bouche est superbe, l'attaque est franche sur des notes de goudron, camphres, orange amère, caramel, citron beau et complexe
Finale : salin, et long sur le goudron et le camphre. citron, une incroyable précision
Une belle redécouverte, la bouteille est ouverte depuis plus d'un ans et la puissance maîtrisé de ce w ainsi que le fantastique voyage qu'il m'a fait faire mérite amplement un 93/100
Couleur : Ambre
Nez : énorme pétrole, goudron, vanille, un coté viandé fumé, réglissée et camphré viens compléter ce tableau, c'est superbe d'équilibre, après on trouve un coté très crémeux et caramel ah oui souffré, huileux, des notes d'eucalyptus, puis de l'orange amère confite, de bois de rose, pensée, herbe de Provence, très cire, artichaut viennent compléter cette extraordinaire orchestration. Après 5 minutes on a encore le nez pleins d'arômes.
Bouche : la bouche est superbe, l'attaque est franche sur des notes de goudron, camphres, orange amère, caramel, citron beau et complexe
Finale : salin, et long sur le goudron et le camphre. citron, une incroyable précision
Une belle redécouverte, la bouteille est ouverte depuis plus d'un ans et la puissance maîtrisé de ce w ainsi que le fantastique voyage qu'il m'a fait faire mérite amplement un 93/100
Master Experimental Blender
Genève
Genève
Re: Lagavulin 21yo
C'est normal que ça me fasse pleurer de vous voir parler de cette bouteille?
Re: Lagavulin 21yo
Muzo a écrit :C'est normal que ça me fasse pleurer de vous voir parler de cette bouteille?


Master Experimental Blender
Genève
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- jejebzhmalt
- Ouvrier distillateur
- Messages : 55
- Inscription : 09 mars 2010, 13:07
Re: Lagavulin 21yo
Bjr !
Pour moi çà été le "" jackpot "". J'ai trouvé 2 bouteilles en moins de six mois de ce nectar
(à moins de 190e la bouteille à chaque fois : correct !!).
Santé ! Slainte Mhath ! Kampaï ! Yérêd mât !
Pour moi çà été le "" jackpot "". J'ai trouvé 2 bouteilles en moins de six mois de ce nectar
(à moins de 190e la bouteille à chaque fois : correct !!).
Santé ! Slainte Mhath ! Kampaï ! Yérêd mât !
- Jean-Michel
- Maître distillateur
- Messages : 12154
- Inscription : 28 mai 2007, 18:26
Re: Lagavulin 21yo
Oh ! Le méchant qui fait bisquer les copains
!

Re: Lagavulin 21yo
Nan, en fait, j'était pas trop né au whisky quand elle est sortie. Ou alors je pensais encore que le monde avait disparu avec l'Ardbeg 17 ans.pat gva a écrit :Muzo a écrit :C'est normal que ça me fasse pleurer de vous voir parler de cette bouteille?non non pas du tout
c'est le deuxième effet Kiss Cool, le premier c'est de te dire put... jai loupé cette bouteille ou j'en ai plus
Que je regrette toujours.
Re: Lagavulin 21yo
Je dois avoir 15/20 cl qui trainent au fond d'une bouteille splitée (que je dois à Cosinus d'ailleurs .... mais vide
).
Même si je ne suis plus très tourbe depuis quelques mois, c'est peut être justement le bon moment de revenir sur la bête .....
A suivre donc ....

Même si je ne suis plus très tourbe depuis quelques mois, c'est peut être justement le bon moment de revenir sur la bête .....
A suivre donc ....
Re: Lagavulin 21yo
Quelle beau souvenir pour ma part. L'un des meilleurs whiskys que j'ai pu déguster jusque là. Une magnifique harmonie d'aromes et de goûts very Lagavulin...
C'est dans ce genre de situation qu'on est heureux d'en avoir encore en stock
C'est dans ce genre de situation qu'on est heureux d'en avoir encore en stock

Re: Lagavulin 21yo
Bouteille ouverte depuis fin septembre.
Le nez s'ouvre sur de la tourbe très fumée et un nuage enrobant de goudron frais, de caoutchouc, de pétrole. C'est très prenant, mais c'est surtout pas là pour rigoler. Ce nez finalement assez simpliste ne demande qu'à respirer. Tour à tour en effet, il devient ensuite marin, humide, sur l'herbe trempée. Une belle évolution. Puis toujours sur l'herbe fraiche, en s'adoucissant sur l'orange amère et une pointe de fruits jaunes. A peine croyable pour un Lagavulin en brut de fut. Et ce n'est pas fini : bien que gardant une dominante marine, il devient porté sur caramel, le citron, l'eucalyptus, pour ce qui est des odeurs principales. Du grand art. Génial.
La bouche commence par une puissante attaque de goudron, de caoutchouc. Ca déménage. Une fois apaisée, elle tourne vers des notes marines, salées, très agréables. Ah, ce sel. On aura l'occasion d'y revenir. Au fur et à mesure de l'aération, on sent un poil d'orge maltée, de citron, et surtout de sel. Un sel très puissant et équilibré sans être dérangeant et excessif, juste superbe, au milieu de cette dominante tourbée très typée, presque animale. Enfin, on peut déceler des notes de caramel, de chocolat. Presque trop timides finalement, vu la puissance offerte par les notes salées.
La finale est très asséchante, sur les épices et le sel, le tout dans une ambiance très tourbée. Puis, au fur et à mesure que les notes salées prennent les commandes en bouche, elle débute sur du sel, telle une apothéose de la bouche, pour s'adoucir sur des épices douces, des notes pétrolées et de chocolat. Un soupçon de fruits secs (dattes ?). Extraordinaire cette descente très douce au milieu de cette finale restant asséchante. Il reste après de longues minutes un souvenir envoûtant d'épices et de chaleur, avec cette pointe de sel.
En conclusion, un dram tout simplement envoûtant. Complexe à souhait, qui ne demande qu'à s'aérer. 95/100.
Le nez s'ouvre sur de la tourbe très fumée et un nuage enrobant de goudron frais, de caoutchouc, de pétrole. C'est très prenant, mais c'est surtout pas là pour rigoler. Ce nez finalement assez simpliste ne demande qu'à respirer. Tour à tour en effet, il devient ensuite marin, humide, sur l'herbe trempée. Une belle évolution. Puis toujours sur l'herbe fraiche, en s'adoucissant sur l'orange amère et une pointe de fruits jaunes. A peine croyable pour un Lagavulin en brut de fut. Et ce n'est pas fini : bien que gardant une dominante marine, il devient porté sur caramel, le citron, l'eucalyptus, pour ce qui est des odeurs principales. Du grand art. Génial.
La bouche commence par une puissante attaque de goudron, de caoutchouc. Ca déménage. Une fois apaisée, elle tourne vers des notes marines, salées, très agréables. Ah, ce sel. On aura l'occasion d'y revenir. Au fur et à mesure de l'aération, on sent un poil d'orge maltée, de citron, et surtout de sel. Un sel très puissant et équilibré sans être dérangeant et excessif, juste superbe, au milieu de cette dominante tourbée très typée, presque animale. Enfin, on peut déceler des notes de caramel, de chocolat. Presque trop timides finalement, vu la puissance offerte par les notes salées.
La finale est très asséchante, sur les épices et le sel, le tout dans une ambiance très tourbée. Puis, au fur et à mesure que les notes salées prennent les commandes en bouche, elle débute sur du sel, telle une apothéose de la bouche, pour s'adoucir sur des épices douces, des notes pétrolées et de chocolat. Un soupçon de fruits secs (dattes ?). Extraordinaire cette descente très douce au milieu de cette finale restant asséchante. Il reste après de longues minutes un souvenir envoûtant d'épices et de chaleur, avec cette pointe de sel.
En conclusion, un dram tout simplement envoûtant. Complexe à souhait, qui ne demande qu'à s'aérer. 95/100.
Re: Lagavulin 21yo
Après avoir pas mal causé de la bestiole dans le topic 'affaires', ça m'a donné l'envie de voir si c'était toujours aussi terrible. Et la réponse est oui
Toujours cette énorme évolution au nez. Même après une heure, il bouge encore. Sacré bestiau, mélange hyper subtil de fraicheur, de puissance, de tourbe, de pétrole, de sherry, de fruits.... L'aération en bouteille met un peu plus en avant cette influence du fut, avec de beaux fruits jaunes (mandarine, oranges), au milieu de cette puissance tourbée, qui a tendance à devenir plus fraîche (eucalyptus, sel) que terreuse.
En bouche, c'est un peu la même chose, le sherry est un peu plus présent. Une belle attaque sur du gourmand (noisettes chocolat) avant cette avalanche parfaitement maîtrisée de tourbe, bien plus terreuse qu'au nez. C'est en même temps très végétal et humide, ça m'a fait penser à la terre après un gros orage.
La finale est toujours aussi caractéristique, longue, salée et asséchante, avec un beau développement de saveurs après aération.
Bref, c'est toujours aussi extra cette histoire. Presque un an après ouverture, il n'a perdu aucune puissance, il est toujours aussi tourbé, mais il y a en plus d'excellents développements de sherry et de fraîcheur. Le seul problème est que le niveau de la bouteille baisse bien vite.... bientôt le transfert dans un sample de 25cl !

Toujours cette énorme évolution au nez. Même après une heure, il bouge encore. Sacré bestiau, mélange hyper subtil de fraicheur, de puissance, de tourbe, de pétrole, de sherry, de fruits.... L'aération en bouteille met un peu plus en avant cette influence du fut, avec de beaux fruits jaunes (mandarine, oranges), au milieu de cette puissance tourbée, qui a tendance à devenir plus fraîche (eucalyptus, sel) que terreuse.
En bouche, c'est un peu la même chose, le sherry est un peu plus présent. Une belle attaque sur du gourmand (noisettes chocolat) avant cette avalanche parfaitement maîtrisée de tourbe, bien plus terreuse qu'au nez. C'est en même temps très végétal et humide, ça m'a fait penser à la terre après un gros orage.
La finale est toujours aussi caractéristique, longue, salée et asséchante, avec un beau développement de saveurs après aération.
Bref, c'est toujours aussi extra cette histoire. Presque un an après ouverture, il n'a perdu aucune puissance, il est toujours aussi tourbé, mais il y a en plus d'excellents développements de sherry et de fraîcheur. Le seul problème est que le niveau de la bouteille baisse bien vite.... bientôt le transfert dans un sample de 25cl !