Re: Achats whisky & Brexit
Publié : 04 oct. 2019, 12:45
Je ne sais pas trop où mettre cette information mais il y a un lien, je pense :
"de la France à l’Italie, des olives espagnoles au whisky écossais, les victimes collatérales de la guerre Airbus-Boeing". Les USA vont taxer plusieurs produits européens en représailles de l'aide accordée par l'Europe à Airbus, le whisky écossais est concerné, comme les spiritueux et le vin, plus largement :
https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html
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Au Royaume-Uni, les whiskys écossais trinquent
Outre-Manche, les whiskys écossais vont être les principales victimes. Washington va imposer un droit de douane de 25 % sur les pur malt écossais, dont les exportations vers les Etats-Unis s’élèvent chaque année à 460 millions de dollars. En valeur, cela représente la moitié des produits britanniques touchés par les sanctions américaines (qui incluent aussi, pêle-mêle, les pulls en cachemire, les anoraks pour femme…). « C’est un mauvais coup », regrette Karen Betts, la directrice de l’Association du whisky écossais.
Depuis vingt-cinq ans, le commerce de spiritueux entre les Etats-Unis et l’Union européenne est exempté de droits de douane. Les whiskys écossais, réputés pour leur qualité, en ont largement bénéficié (leurs exportations ont quadruplé). Chaque année, 137 millions de bouteilles sont achetées outre-Atlantique, dont le tiers est constitué de pur malt. L’industrie emploie 11 000 personnes, pour une large part dans les campagnes écossaises.
Mme Betts, une ancienne diplomate britannique qui a été en poste à Washington, appelle à la désescalade avant la publication, le 18 octobre, de la liste finale de produits touchés par les sanctions. « Nous demandons à l’UE et aux Etats-Unis de ne pas traîner les spiritueux dans une bataille qui n’a rien à voir avec notre secteur. »
Politiquement, ces sanctions tombent au mauvais moment pour le premier ministre britannique Boris Johnson. Les brexiters rêvent de signer un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, et Donald Trump s’est montré ouvert à cette idée, évoquant un possible accord « substantiel », qui pourrait multiplier « par trois ou quatre » les échanges entre les deux pays.
"de la France à l’Italie, des olives espagnoles au whisky écossais, les victimes collatérales de la guerre Airbus-Boeing". Les USA vont taxer plusieurs produits européens en représailles de l'aide accordée par l'Europe à Airbus, le whisky écossais est concerné, comme les spiritueux et le vin, plus largement :
https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html
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Au Royaume-Uni, les whiskys écossais trinquent
Outre-Manche, les whiskys écossais vont être les principales victimes. Washington va imposer un droit de douane de 25 % sur les pur malt écossais, dont les exportations vers les Etats-Unis s’élèvent chaque année à 460 millions de dollars. En valeur, cela représente la moitié des produits britanniques touchés par les sanctions américaines (qui incluent aussi, pêle-mêle, les pulls en cachemire, les anoraks pour femme…). « C’est un mauvais coup », regrette Karen Betts, la directrice de l’Association du whisky écossais.
Depuis vingt-cinq ans, le commerce de spiritueux entre les Etats-Unis et l’Union européenne est exempté de droits de douane. Les whiskys écossais, réputés pour leur qualité, en ont largement bénéficié (leurs exportations ont quadruplé). Chaque année, 137 millions de bouteilles sont achetées outre-Atlantique, dont le tiers est constitué de pur malt. L’industrie emploie 11 000 personnes, pour une large part dans les campagnes écossaises.
Mme Betts, une ancienne diplomate britannique qui a été en poste à Washington, appelle à la désescalade avant la publication, le 18 octobre, de la liste finale de produits touchés par les sanctions. « Nous demandons à l’UE et aux Etats-Unis de ne pas traîner les spiritueux dans une bataille qui n’a rien à voir avec notre secteur. »
Politiquement, ces sanctions tombent au mauvais moment pour le premier ministre britannique Boris Johnson. Les brexiters rêvent de signer un accord de libre-échange avec les Etats-Unis, et Donald Trump s’est montré ouvert à cette idée, évoquant un possible accord « substantiel », qui pourrait multiplier « par trois ou quatre » les échanges entre les deux pays.