Elle est très sympa ta vidéo. Tu as eu le mérite de passer sur des stands un peu originaux que la plupart d'entre nous ne font pas faute de temps ou de motivation. J'en ai moi-même testé quelque uns:
Kingsbarns: nouvelle distillerie des Lowland: gras en bouche et vraiment bien fait pour un 3 ans, c'est prometteur
Cotswolds à Londres: j'ai trouvé tous leurs single malt assez moyens
Bimber: trop de bois dans les 2 versions présentées
Helsinky: J'ai goûté un Rye embouteillé pour un club et c'était vraiment pas mal fait, assez gourmand
Pour ce qui est des embouteilleurs plus historiques, c'est de pire en pire. L'offre des bouteilles en dégustation est de plus en plus pauvre.
Chez
G&M, j'ai goûté un Strathisla 2006 43% sans intérêt et la seule version en brut de fut: un Caol Ila en fut d'Hermitage infecte. Pourtant, à la boutique de la MWD il y a une table entière consacrée aux embouteillages G&M brut de fut sans doute bien intéressant à découvrir.
Chez
Douglas Laing, j'ai testé:
- Ben Nevis du WhiskyLive: très sec et pas terrible.
- Glenburgie 1995 23 ans 52.5%: assez joliement fruité avec un peu d'exotisme en finale mais j'ai trouvé l'alcool beaucoup trop présent
- Longmorn 2002 16 ans 55.3%: sans intérêt
- Bunna 2007 12 ans 58%: très sherry organique comme je déteste
- Caol Ila 2006 12 ans 55.9%: assez déçu par cette version trop monolithique et déséquilibré par l'alcool. J'ai goûté des futs voisins bien meilleurs
Chez
BBR: ils ne présentaient que 3 blends. Néanmoins très agréables: le Blend Speyside 44.2%: très facile à boire avec de la finesse et un bel équilibre, le Blend Sherry 44.2%: pas mal fait également même si un poil sec
Chez
Douglas Laing, je n'ai goûté qu'un seul truc qui semblait intéressant noyé dans la palette de versions de Big Peat présentées. Benrinnes 2003 15 ans 48.4%: j'ai bien apprécié, avec une belle texture en bouche et un léger sherry très agréable
J'ai eu la change de goûter un Benromach des années 60, peut être le 50 ans dont tu parles dans ta vidéo. C'était absolument superbe, sur la menthe, le vieux bois précieux, un sherry parfaitement intégré et pas un poil de boisé. Une pure gourmandise. En d'autres temps, c'est ce qu'il aurait fallu acheter.